Neurodégénérescence et jeûne intermittent

Ne dit-on pas souvent que le système digestif est notre "deuxième cerveau" ? L'axe intestin-cerveau est un terme souvent utilisé pour expliquer le lien entre le système nerveux central et digestif. Lorsque l'estomac reçoit moins d'aliments, il n'est plus en surmenage. Il va donc transmettre des messages positifs à votre cerveau. Encore une fois, c'est une sensation d'apaisement total que l'on ressent.

Ce surmenage est ce qui apporte du stress oxydatif à votre cerveau. Le problème, c'est que ce stress nutritionnel peut empêcher ce qui est appelé l'autophagie de se produire. Lorsque nous consommons des nutriments, nous absorbons certaines "protéines non fonctionnelles potentiellement toxiques". Pour réaliser la dégradation de celles-ci et ainsi favoriser le renouvellement des composants cellulaires, l'autophagie est essentielle.

Beaucoup d'études (5) mettent en évidence le rôle de ce mécanisme. À un niveau trop bas, elle peut ainsi conduire à des tumeurs malignes. Dans d'autres cas, si les cellules ne parviennent pas à se recycler assez rapidement, il peut y avoir des maladies neurodégénératives.

C'est notamment la raison pour laquelle un taux trop important d'insuline ou de glucose implique une fatigue mentale.

Ainsi, lorsque nous n'apportons plus de stress oxydant à notre cerveau, ses cellules vont donc pouvoir retrouver leur capacité régénératrice. Notre système nerveux, lui, va pouvoir conserver toutes ses fonctionnalités pendant longtemps puisque le vieillissement des cellules est retardé.

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